24ème Dimanche du Temps Ordinaire

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24ème Dimanche du Temps Ordinaire

Aujourd’hui nous sommes le vingt-quatrième dimanche du Temps Ordinaire, la liturgie nous invite à méditer sur les textes suivants :

  • Lecture du livre de l’Exode (32,7-11.13-14)
  • Psaume 50 avec comme refrain : « Oui, je me lèverai, et j’irai vers mon Père ! »
  • Lecture de la première lettre de saint Paul à Timothée (1, 12-17)
  • Évangile de saint LUC (15, 1-32)

Peuple de Dieu ! Chers Frères et Sœurs dans le Seigneur, le thème qui traverse les textes de l’Ecriture soumis à notre méditation ce dimanche est celui de l’amour et de la miséricorde de Dieu. Sa passion et sa compassion pour le salut de l’homme, de tout homme et de tout l’homme perdu et déchu.

Dans la première lecture du livre de l’Exode, l’intercession de Moïse pour le peuple d’Israël apaise la colère de Dieu, qui voulait le réprimer pour avoir versé dans l’infidélité par la confection et l’adoration du veau d’or. Dieu se repend de sa colère, pardonne à son peuple et lui donne une nouvelle chance.

Dans la seconde lecture de l’Epitre de Saint-Paul Apôtre à Timothé, nous découvrons le témoignage de Paul qui a eu la faveur de Dieu et la grâce d’être appelé à servir le Seigneur comme ministre de l’Evangile, nonobstant le fait qu’il était blasphémateur, persécuteur et violent. Là aussi, Dieu est miséricordieux et compatissant, il fait confiance à quelqu’un de répréhensible au nom de son cœur (miséricordieux et compatissant).

Dans l’Evangile de Luc,  cet Évangéliste de la miséricorde, trois paraboles nous sont proposées pour essayer de méditer et contempler le cœur compatissant et miséricordieux de notre Dieu. Ce Dieu passionné par le salut de l’homme, ce Dieu prêt à laisser 99 brebis dans l’enclos pour partir à la recherche de la brebis égarée. Ce Dieu qui, comme la femme qui a perdu sa pièce d’argent, se déploie à la recherche de sa pièce jusqu’à ce qu’elle la trouve. Ce Dieu, enfin, qui est le paradigme de ce père de la parabole du fils prodigue qui quête l’arrivée de son fils, l’accueille et le réhabilite dans sa dignité de fils, à travers des signes importants : vêtement signe de la personnalité, bague, signe de l’alliance restaurée entre le fils et lui. Deux dénominateurs communs traversent toutes ces paraboles. Elles décrivent le cœur compatissant, patient et miséricordieux de Dieu. Ce Dieu qui est préoccupé du salut de son peuple. Il ne laisse aucun membre s’égarer. Il s’active à rechercher l’égaré, à redonner la chance ou à racheter le perdu.

Aujourd’hui, parmi nous et avec nous, on peut trouver de grande situation de détresse, de souffrance, de mépris, d’exclusion, de division et de misère. Avons-nous cette compassion de Dieu pour les soulager ? Pouvons-nous avoir la patience cette patience pour nos frères et sœurs perdus ou dévoyés ? L’amour de Dieu habite-t-il nos cœurs, nos regards et nos agir ?  

L’autre dénominateur commun dans ces trois paraboles de l’Evangile est l’ émerveillement, la joie de Dieu, l’exaltation du Père qui retrouve son fils « Ainsi, je vous le dis : il y a de la joie devant le anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit ».

Notre Dieu est un Dieu de fête, Dieu de la joie, de la vie. Il fête la vie de chaque pécheur, la renaissance de chaque blessé de la vie, la guérison de chaque plaie et blessure. Notre Dieu est la source de la joie, la joie des rencontres, la joie des retrouvaille avec un enfant égaré, la joie de la patience qui porte ses fruit. Dieu fête la résurrection de chacune de nos morts spirituelles. Demandons au Seigneur cette grâce d’émerveillement et de joie devant la restauration, le pardon, la renaissance de nos frères et sœurs plongés dans la misère et la détresse. Cette joie qui, heureusement, tranche nettement avec l’esprit des pharisiens dans l’Evangile, esprit versé vers l’indignation devant la compassion, l’amour de Jésus pour les blessés de la vie, les laissés pour compte et les relégués à l’arrière-boutique.

« Passion pour le salut de l’homme !

Joie pour l’homme sauvé !

C’est possible de vivre à l’unisson du Cœur de notre Dieu. »

 

DIEU N’ABANDONNE PAS SON PEUPLE

Amen

Votre Frère, 

Abbé Chris Brunel GOMA